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Et si Coulon m’était conté…

Famille Alexandra - Responsable Communication Par Alexandra - Responsable Communication, le 29 juin 2018

C’est la toute nouvelle visite que propose Alexa de la Maison du Marais poitevin. Comme son intitulé l’indique, nous sommes sur une version contée, entre réalité et fiction !

Alexa nous propose de découvrir le village à partir de trois particularités coulonnaises.

  • La maison qui fait l’angle entre la place de l’Ecu et de la Coutume
  • La passerelle aujourd’hui en béton armé
  • Le « prêchoir extérieur » de l’église.

Commençons par observer cette belle maison bourgeoise, son prolongement et son porche qui permet de rejoindre la rue du Port aux Moules.
Nous sommes au XVIIIème siècle. Une querelle de voisinage opposera l’aubergiste Pierre Grelet  au seigneur de Coulon, Monsieur de Montbrun. Pas de demande de permis de construire à cette époque, une demande informelle au propriétaire qui refuse ! L’aubergiste, le futur maire de Coulon, voulant parvenir à ses fins, fera creuser un canal, construire un hangar pour stocker les marchandises de sa clientèle, sans oublier également de penser aussi à lui avec un appartement dans la continuité de sa maison. S’en suivra un procès en 1782 opposant les deux parties et donnant raison au seigneur. Le canal sera bouché, mais la partie rajoutée de la maison existe encore !

Poursuivons notre chemin en direction du quai Louis Tardy et arrêtons-nous au niveau de la passerelle. Aujourd’hui, bien sûr, relier les deux berges semble évident. Mais, cela n’a pas toujours été le cas ! Cette dernière a été construite suite à un événement malheureux.  Il était coutume de dire aux enfants de ne pas s’approcher trop près des rives de peur de tomber dans la Sèvre et de se faire attirer dans les profondeurs par le Bras Rouge. Pendant longtemps, les Coulonnais parlaient d’un petit garçon attrapé par le monstre marin. Il s’agissait du jeune Louis-Charles Mussat. Il s’est en effet noyé en voulant aider une couturière à traverser la rive. Tout le village, ému par ce drame, a aidé la famille à collecter suffisamment d’argent pour faire construire une première passerelle en bois en 1879. Celle que vous voyez aujourd’hui date de 1962.

Enfin, notre dernière étape sera sur la place de l’Eglise. L’église Sainte-Trinité, d’origine romane, sera remaniée avec quelques ajouts de style gothique. Mais, ce que l’on remarque surtout, c’est son « prêchoir extérieur ». Jusqu’au XIXème siècle, il faut savoir qu’un bras de la Sèvre serpentait à travers le village jusqu’à l’église afin de favoriser la navigation entre Niort et Coulon. On peut donc imaginer le curé de l’époque prêcher face à la foule. Il s’avère que ce faux prêchoir n’a jamais eu de fonction religieuse de par sa configuration. Il abrite juste un étroit escalier qui monte au clocher. Voilà pour la petite histoire.

Bonne visite !

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