La Roche-Aynardi est mentionnée pour la première fois en 1287. Mais, son nom est certainement apparu entre le IXème et Xème siècle à une période où on s’établit sur les hauteurs pour des raisons défensives et son fondateur se nommait Enard. Située au cœur d’une plaine calcaire, la commune rurale culmine à 40 m. de haut et est traversée par le petit ruisseau Le Coquet. Son habitat est regroupé autour de son ancien château d’eau. Classée en zone Cognac, bois ordinaire, sa principale activité prospère est la vigne. En 1881, le phylloxera ruine 338 ha sur 538 forçant les viticulteurs à s’engager dans l’élevage, puis, plus tard, dans la polyculture. Après la Seconde Guerre mondiale, La Rochénard est une des premières villes à être électrifiée, à mettre en service une laverie ambulante et à fonder une maison de retraite pour les ouvriers. Dans les années 50, deux fermes de la vallée se lancent dans la culture de la lavande dont les huiles essentielles, fabriquées dans un alambic ambulant, sont livrées à un parfumeur du Midi.

Que voir à La Rochénard ?


01. L’église Saint-Laurent

L’édifice du XIIème siècle est rebâti au XIVème siècle, mais détruit lors des guerres de Religion et reconstruit en conservant des fragments de colonnes et de chapiteaux romans à grosses feuilles de lierreLa tempête de 1999 met en pièces son clocher-porche néogothique, qui est restauré à l’identique en 2001 grâce à cinq entreprises placées sous la direction de l’Architecte des Bâtiments de France et à l’aide financière du Conseil Général des Deux-Sèvres, du Conseil Régional de Poitou-Charentes, de la Direction Régional des Affaires Culturelles et de la Smacl (mutuelle des collectivités locales). Il est pourvu d’une cloche de 313 kg, Marie-Cléopâtre, bénite le 30 juin 1868.

02. Le château d’eau observatoire touristique

Le château d’eau communal, un des premiers en milieu rural, est situé près de la Coop et mesure 18 mètres de haut. Il est transformé en observatoire touristique dans le cadre des Grands Travaux du Marais poitevin. En plus d’offrir un large panorama sur la plaine et le marais, il présente une exposition didactique expliquant son ancien mode d’exploitation de 1930 à 1978 et douze fresques monumentales évoquant le paysage, les évènements, les légendes et les traditions (la légende du bois de la Mariée, la culture de la lavande dans les années 50, la première laverie ambulante…). Ces dernières sont réalisées en 2004 par un chantier international de jeunes entre les hublots de l’ancienne réserve d’eau de 90 m3.

Entrée libre et gratuiteClé disponible à la mairie sise 14 Grande rue et ouverte le lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 14h30 à 17h. Tél./fax : 05.49.04.80.63. E-mail : [email protected]

Autres curiosités à voir :

  • Les anciennes maisons vinicoles
  • Les vieux puits du bourg

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