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La Recouvrance : une entrée "victorieuse"

Quelle est l'origine étymologique de la rue de la Recouvrance ?

Cette rue, parallèle à l’avenue de Nantes, s’étend de la rue de Telouze au rond-point Saint-Hubert. Elle fait partie du chemin de Coulon à Niort sur le cadastre napoléonien de Sainte-Pezenne de 1809, puis est baptisée "chemin de la Recouvrance" et enfin "rue de la Recouvrance".

Trois hypothèses pour expliquer ce patronyme

1. Un canton (ensemble des terres situées entre deux bornes) et une métairie (petite exploitation agricole), mentionnés sur le cadastre napoléonien, portent ce nom.

2. Il se réfère à la présence de l’octroi ; la recouvrance signifiant le fait d’y percevoir jusqu’au début du XXème siècle la taxe sur les denrées et les marchandises entrant et sortant de la ville ou des faubourgs.

3. C'est en mémoire de Bertrand du Guesclin qui a permis à la ville de recouvrer sa liberté pendant les guerres de Cent Ans.

Le cheval de Troie version guerre de Cent Ans

Bertrand du Guesclin, connétable de France, assiège le château de Chizé. Le capitaine anglais du donjon de Niort envoie ses soldats. L’espion de du Guesclin rapporte cette expédition à son chef. Deux chariots remplis de vin sont alors placés sur le chemin de Niort pour "faire trotter la cervelle" de l’ennemi. Ivres morts, les Anglais sont défaits. Le connétable fait revêtir les tuniques ennemies à ses plus braves hommes qui, le 27 mars 1372, sans coup férir, pénètrent dans la ville fortifiée par la porte du Pont.

Le chemin emprunté par du Guesclin s’appelle depuis, dit-on, la rue de la Recouvrance pour rappeler cet évènement. Pendant des siècles, jusqu’au XVIIIème siècle, tous les 27 mars, à la charge du corps de ville, une procession commémorative se déroule, après une messe chantée, entre l’église Notre-Dame et la chapelle de la Recouvrance de Sainte-Pezenne via la porte du Pont et le faubourg du Port.

Le Fief de la Chapelle sur le cadastre napoléonien de 1809Le Fief de la Chapelle, sis au pied de la butte de Saint-Hubert, à la pointe de l'angle formé par la route de Coulonges et de l’avenue de Nantes, figure sur le cadastre napoléonien de 1809. Le terrain environnant la chapelle est cultivé en jardin et clos en 1840 par M. Bouchon qui laisse un espace rectangulaire correspondant au plan masse de l'édifice ; l'érection d’une croix en pierre à l’angle du mur en rappelle la présence. En 1890, M. Bourreau, fermier, rachète la propriété.

Une borne du souvenir est dressée en 1984 à l'entrée de la rue par "Les Amis du Vieux Niort".

 

 

 

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