À proximité de l’A10 direction Niort – La Rochelle, découvrez Aiffres par son aire de repos Les Ruralies du Poitou-Charentes.

Sa situation géographique située aux portes de l’Atlantique ou du Marais poitevin, ses infrastructures et ses commerces  donnent une vitalité urbaine et rurale de cette petite ville de 5.600 habitants. Forte de son attractivité résidentielle, Aiffres accorde une place importante à la culture et à la vie associative à travers de nombreux évènements comme « Natur’Aiffres » (événement bisannuel), « Faîtes de la musique » (chaque année), « Forum des associations » (événement bisannuel), « La Fête des abeilles » et enfin le Marché de Noël de la ville.

À vélo ou à pied, sur les chemins de randonnée, découvrez les sentiers du circuit de Mairé. Située à proximité des Mines d’Argent du Pays Mellois, organisez votre séjour au fil des 6.000 ans d’histoire. Dans un cadre de verdure, Aiffres est aussi une destination Affaires adaptée pour séminaires et congrès : son Espace Tartalin offre des salles de spectacle et de travail pour accueillir sa saison culturelleconférences ou assemblées générales aux portes de l’Atlantique Niort Marais poitevin ; hébergements et divertissements compris. La construction d’un nouvel équipement sportif en 2014, homologué au niveau régional (surface de plus de 2.000 m2 avec une tribune de 300 places et son club house), renforce aujourd’hui son attractivité sportive auprès des clubs et des fédérations. Les accès et déplacements sont facilités par les transports publics sur l’ensemble du territoire.

Que voir à Aiffres ?


01. L’église Saint-Pierre

Fondée par le comte de Poitou Guillaume VII (1088-1126) ou son successeur, sur une butte dominant la Guirande, un peu à l’écart du bourg, l’église est rattachée à l’archidiaconé de Brioux-sur-Boutonne et à l’archiprêtré de Melle. Mais, son origine est peut-être antérieure au XIème siècle au regard de son vocable qui est celui de la cathédrale de Poitiers. Ses parties les plus anciennes semblent d’ailleurs dater de cette époque. Au début de la Révolution, elle sert de dépôt de bois. Sous le Directoire, bien que rendue au culte grâce au prêtre Jean Belin, la croix, les statues, les meubles et les ornements sacerdotaux sont brûlés dans le pré de la cure. Menaçant ruine en 1816, des travaux sont alors entrepris (reconstruction du chœur en 1837, réparation en 1865 de l’autel de la Vierge jugé dans un état calamiteux en 1831, remplacement en 1879 du plafond par une voûte exigeant la surélévation des murs gouttereaux, construction de la sacristie en 1903). Ses murs, datant principalement du XIème siècle, sont percés de baies étroites à linteau monolithique gravé de faux claveaux. La chapelle latérale et le portail sont du XIIème siècle. Ce dernier est protégé d’un auvent restauré appelé ballet dont l’existence est attestée au XVIème siècle. Il est flanqué de colonnettes polygonales du XVème siècle aux chapiteaux romans archaïques (un basilic et un quadrupède à gauche, une nymphe et un oiseau becquetant son aile à droite).


À voir : Clocher du XIIIème siècle de plan barlong, chemin de croix réalisé à partir de douelles de tonneaux en chêne centenaire, maître-autel constitué d’une grande table de bois posée sur des rouleaux de pierre autrefois mus par des chevaux de manège afin de battre le grain, décor peint sur les deux arcades s’ouvrant sur l’ancienne chapelle seigneuriale de la Vierge (armoiries à chevron datant du XVIIème siècle et d’autres peut-être d’époque antérieure)…

La croix hosannière du cimetière date du XIIème siècle. Elle est classée Monument historique en 1889 et restaurée en 2000 suite à la tempête de 99. Sa base carrée soutient quatre colonnes soudées en croix à la manière des piliers d’église. Elle mesure 12 m. de haut et une croisette la couronne. Sa tablette de pierre orientée permettait le jour des rameaux, le dimanche précédant Pâques, la lecture de l’Evangile célébrant l’entrée de Jésus à Jérusalem, puis le dépôt sur le pupitre de rameaux bénis au chant du Hosanna (mot hébreu signifiant Sauve-nous, je t’en prie).

02. L’église Saint-Maurice

L’église, des terres et des vignes sont données au XIème siècle aux moines de Saint-Cyprien de Poitiers par Guillaume et son épouse Arsendis pour mériter une place plus assurée au paradis. Remaniée, puis vendue en 1798 au marchand de Niort Pierre Dubois, elle est aujourd’hui une grange.

03. L’Espace Tartalin

Situé à 7 km de Niort et à 10 km de l’A10, ce complexe polyvalent municipal, modulable et de grande capacité d’accueil, composé de 3 salles (Lavoir, Plaine et Guirande), programme des concerts et spectacles toute l’année.

Autres curiosités à voir :

  • Le château de la Seigneurie de 1771 et de 1871 (pièce d’eau du XIXème siècle, colombier du XVIIIème siècle ruiné dans le parc, orangerie)
  • Les dépendances du château de la Mortmartin
  • Le château du Bouchet
  • Le château de Martigny du XVIIIème siècle
  • Le château de Grandmay du XVIIIème siècle et du XIXème siècles
  • La chapelle de l’ancien prieuré de Saint-Clément
  • Le circuit dit de Mairé : 12 km. 3h. Au départ de la mairie (la Mothe-Saint-Denis à Saint-Maurice de Mairé, l’église Saint-Maurice du XIIème siècle – aujoud’hui une grange, l’église Saint-Pierre et sa croix hosannière du XIIème siècle, le portail de la ferme du Haut-Mairé et le lavoir du Bas-Mairé)
  • La pierre à Bouchet dans la plaine de Corbin et la pierre debout près des Martres et du Petit Martigny (mégalithes)

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