Entre marais et plaine, de chemins en passerelles, partez à la découverte du village d'Arçais.
ARCAIS
Pédestre
Jaune
Historique
Arçais était autrefois le siège d’un important commerce par voie d’eau, qui dispose de 40 kilomètres de canaux navigables et une superficie de 1.000 hectares de marais mouillé.
Bonne randonnée et n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul à emprunter les sentiers que vous allez parcourir. Nous vous invitons donc à respecter la nature : évitez de cueillir les fleurs et les plantes, ne laissez aucun détritus derrière vous, respectez les lieux habités, restez sur les sentiers, maintenez les chiens en laisse.
Il connaît une activité intense de négoce jusqu’à l’arrivée du chemin de fer au début du XXè s.
Étape 2
Dominant le port, le logis, édifié en 1823, se caractérise par sa terrasse construite à la fin de ce siècle. 11 portails dissimulent des « magasins » ayant servi à différents usages et notamment d’entrepôts pour le matériel nécessaire à l’exploitation du marais jusque vers 1960.
Étape 3
Les fermes sont bâties sur le flan de la falaise. Les cales, lieux d’arrivage des bateaux, en sont un élément essentiel. L’étable était immédiatement accessible avec le fumier aux abords, le fenil et les dépendances au-dessus et tout en haut, côté route, l’habitation. On retrouve les venelles entre les maisons. Descendant vers l’eau, elles étaient aussi empruntées par les fermiers situés de l’autre côté de la rue.
Étape 4
De grands bâtiments témoignent des années de prospérité d’une économie agricole exploitant de façon complémentaire la plaine et le marais.
Étape 5
En 1620, René Goulard fait don de l’emplacement sur lequel est bâti le sanctuaire : au sommet du point le plus élevé de la commune (5 m.). Il est reconstruit au XIXè s. dans l’autre sens, dans le style néogothique.
Étape 6
Le centre-bourg est maillé de venelles débouchant, depuis l’église, sur les ports privés. Au milieu du XIXè s., l’ancienne métairie de Cheusse est loti et constitué de 4 ports individuels ramifiés à une conche, elle-même reliée à la Broue. On comptait plusieurs centaines de droits d’accostage et dépôt d’un port à l’autre.
Étape 7
Fin 1899 est mis en circulation, entre Epannes et Ferrières d’Aunis, le train de la Cie des chemins de fer départementaux (CFD), surnommée la « Cie foutue d’avance » par ses détracteurs du départ.
De près de 25 km de long, les voies sont plus étroites et moins coûteuses que celles des autres compagnies, mais obligent à décharger les marchandises dans les wagons du réseau national.
Les correspondances sont assurées à Ferrières pour Marans et à Epannes pour Niort ou La Rochelle. Un aller Niort-Marans avec deux changements dure 2h10. Les wagons sont tractés par une machine à vapeur qui peut monter jusqu’à 20 km/h ! Dans les côtes, notamment entre St-Georges-de-Rex et Arçais, stations de transit, la vitesse est telle que les jeunes voyageurs les plus chahuteurs descendent du train et font mime de pousser les wagons. Fin 1950, l’exploitation de la ligne est supplantée par le transport routier
Étape 8
Elle est construite dans les années 1900 avec un mélange de briques et une structure de type Baltard à l’image des ponts de cette époque. Elle fonctionne jusqu’en 1953.
La Bicyclette Verte aujourd’hui.
Étape 9
La première implantée à Arçais. Des fouilles ont permis de découvrir des sarcophages datant de l’époque mérovingienne.
Étape 10
Autrefois, ces « trous de bri » sont exploités pour l’extraction de l’argile servant à la fabrication des tuiles. Aujourd’hui, ce sont des points d’eau permanents.
Étape 11
Dans les années 70, des chemins sont tracés pour desservir les terres agricoles. Avec le développement du tourisme, des passerelles sont édifiées afin de permettre des promenades pédestres en boucle.
Étape 12
Les terrées sont de petites parcelles allongées, plantées de frênes et de saules.