Étape 1
Ce village, composé de six hameaux, tire son nom de frêne (faia), confirmant ainsi qu’à la fin du XIème siècle, La Foye était couverte de bois, surtout de hêtres. Ce mot devient ensuite Faya Monacalis, la hêtraie des moines, puis plus tard La Foye-Monjault. Dès 1080, les religieux défrichent pour cultiver céréales et raisins. Le village produit longtemps le plus célèbre des vins du département, le vin de la bouche des rois, consommé à la cour des monarques de France (François 1er, Henri IV) et d’Angleterre. François Rabelais s’en régalait. La mémoire de ce breuvage d’antan apprécié est ravivée par l’association des Fiefs viticoles, née en 2000, qui s’attèle, par exemple, à restaurer les cabanes de vigne, témoins de ce glorieux passé vinicole.
Étape 2
Dans les alentours, vous pourrez observer des chênes truffiers. Les chênes sont connus pour produire des truffes. La truffe est la reine des champignons. Son parfum est inimitable, puissant et complexe.
Étape 3
Autrefois, autour du village de La Foye-Monjault, nous trouvions beaucoup de vignobles. L’entretien des vignobles était conséquent en matière de personnel mais aussi de matériel d’autant plus que ce travail était souvent réalisé dans les périodes froides et pluvieuses. Les vignes se trouvant loin des habitations des ouvriers, ils ne rentraient pas chez eux pour déjeuner le midi mais ne pouvaient pas non plus manger en extérieur en raison du mauvais temps. Pour remédier à cela, ils ont donc construit des cabanes à côté des vignes donnant ce nom de « cantine ». On aperçoit à gauche, au bord de la route de Beauvoir, une petite cantine rénovée : “la Chagnasse” ou “cantine à Martin”.
Étape 4
C’est un ancien vignoble situé à la croisée des chemins. On y voit encore quelques vignes dont certaines sont tristement abandonnées.
Étape 5
Point de vue sur des hameaux : à gauche le Grand Bois, et à droite le Puyroux qui doit son nom à son eau ferrugineuse.
Étape 6
Vous pourrez apercevoir les vestiges d’un ancien moulin à vent, appelé le moulin d'Ussolière.
Étape 7
Les loges étaient des huttes que bâtissaient les bûcherons pour s’y abriter.
Étape 8
En face, vue du clocher de La Rochénard. La Roche-Aynardi est mentionnée pour la première fois en 1287. Mais, son nom est certainement apparu entre le IXème et Xème siècle à une période où on s’établit sur les hauteurs pour des raisons défensives et son fondateur se nommait Enard. Située au cœur d’une plaine calcaire, la commune rurale culmine à 40 m. de haut et est traversée par le petit ruisseau Le Coquet. Son habitat est regroupé autour de son ancien château d’eau. Classée en zone Cognac, bois ordinaire, sa principale activité prospère est la vigne. En 1881, le phylloxera ruine 338 ha sur 538 forçant les viticulteurs à s'engager dans l’élevage, puis, plus tard, dans la polyculture. Après la Seconde Guerre mondiale, La Rochénard est une des premières villes à être électrifiée, à mettre en service une laverie ambulante et à fonder une maison de retraite pour les ouvriers.
Étape 9
Au loin en face, on aperçoit un point blanc au soleil, c’est la cantine de la Plante aux Moines récemment restaurée. Ces maisonnettes comportaient une ou deux pièces. Elles disposaient d’une cheminée, d’un cadran solaire et parfois d’une citerne.
Étape 10
Si vous voulez, vous pouvez vous avancer pour découvrir de plus près la cantine de la Plante aux Moines. Restaurée en 2006 par la commune: il est possible de la découvrir par un aller retour sur le petit chemin herbeux.
