Détail de l'itinéraire
Description
Itinéraire également praticable en attelage.
Votre itinéraire
Étape 1
Ce village maraîchin typique édifié près d’une motte féodale, en limite du marais et de la plaine calcaire. À l'époque, chaque corps de bâtiment possédait une partie habitation surmontée d’un grenier avec accès vers la plaine, et à l’arrière, grange, fenil et étable avec accès à la rivière.
Étape 2
C'est un espace naturel de 8 ha, au coeur du marais sauvage, dans lequel sont présentées plus de 70 espèces d'oiseaux du Marais Poitevin et les animaux domestiques créés dans le Poitou. Afin de les reconnaître, des panneaux d'informations et des modules d'initiation à l'ornithologie sont à votre disposition le long du sentier de découverte. Apprenez aussi à reconnaître les arbres et plantes sauvages du marais mouillé. A la fin de la visite, un film vous fera survoler les paysages du Marais Poitevin et vous découvrirez dans leur intimité les oiseaux de cette région. Un labyrinthe vous attend ponctué de panneaux ludo-pédagogiques sur la migration.
Étape 3
Le nom du village de Saint-Hilaire-la-Palud dérive du latin « palus » signifiant « marais » et n’est pas lié à son insalubrité présumée (paludisme), car il n’y a pas de moustiques dans le Marais Poitevin. Considéré comme la capitale du Marais sauvage, il est l’une des plus vastes communes du secteur d’une superficie de 3412 hectares dont 1600 en marais mouillés.
Quant à la dédicace à saint Hilaire, elle est citée pour la première fois au VIIème siècle par l’évêque de Poitiers. Au Xème siècle, la terre est donnée au chapitre de Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers par Guillaume Fier-à-Bras, comte de Poitou pour le salut de son âme ; les chanoines offrant ainsi le droit aux personnes qui viennent s’établir autour de l’église d’envoyer paître leur bétail et couper les rouches dans le marais.
Étape 4
Progressez vers le marais en suivant ce chemin encaissé, ancienne ligne de chemin de fer qui desservait les villages au début du XXème siècle, de Ferrières d’Aunis à Epannes, puis jusqu’à Niort
Étape 5
En bifurquant à droite à l’entrée du hameau, vous pourrez laisser boire vos chevaux dans le ruisseau de La Courance.
Étape 6
La Palud doit son nom aux paludiers qui exploitaient autrefois les marais salants. Il semble que “La Palud” était autrefois l’agglomération principale du territoire actuellement englobé dans la commune de St Hilaire la Palud ; les vestiges que l’on y trouve permettent en tous cas de le croire : fondations d’anciennes constructions, pans de murs dans les terrains, cornes de cerf… La présence d’un four datant du Moyen-Âge atteste de l’importance de la localité à cette époque.
Étape 7
Cette petite route monte vers les grandes
parcelles céréalières des tertres. Au lieu-dit « Le Tertre », promontoire exposé plein sud au cœur de la plaine, est signalée en 1976 par photographie aérienne une villa antique d’une superficie d’un hectare. Cette contrée, habitée dit-on par les Gabellitans et nommée au VIème siècle par l’évêque de Tours, est composée d’un lac et de la chapelle d’Issay situés entre Saint-Hilaire et Arçais, Le Pairé et Le Tertre.
Ce site aujourd’hui fourmille de trésors de biodiversité (orchidées « pyramidale », « homme pendu », « bouc », « araignée », mélampyre à crête, genêt des teinturiers).
Étape 8
L’île Bapaume, ancien îlot calcaire du golfe des Pictons.
Étape 9
Sur cette grande ligne droite admirez le panorama exceptionnel sur le marais mouillé qui s’offre à vous en contrebas ; laissez vous séduire et essayez de deviner le tracé d’une partie de la côte de l’ancien golfe des Pictons.
Étape 10
La légende raconte qu’ils se seraient formés à partir des mottes de terre tombées des sabots de Gargantua ! Rappelons que François Rabelais a séjourné plusieurs années dans le marais, à Maillezais, en Vendée.
Étape 11
Les chevaux peuvent se désaltérer dans la fosse Pérault.
Étape 12
Jusqu’au milieu du XXème siècle, la fabrication de tuiles et de briques constituait une importante source de revenus pour les villages maraîchins. Les tuiles et briques étaient fabriquées à partir de l’argile grise, ou bri, que l’on trouve en couche épaisse dans le sous-sol du marais.
Étape 13
S’étirant en avant de la Broue d’Arçais, les deux villages-rues sont au début du XVIIIème siècle qualifiés de considérables par Claude Masse, ingénieur ordinaire et géographe du roi, signalant ainsi un important commerce fluvial. Leurs maisons possèdent une double exposition : sur la rivière menant au marais et vers les champs cultivés. Le nom de la Rivière, quartier amphibie, est à lier à son appartenance au monde de l’eau.
Quant à Monfaucon, îlot habité dès l’époque celtique (mise au jour de haches en bronze), est au Moyen Age le siège de la seigneurerie des chanoines de Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers.
Son artère principale est la rue de la Venise Verte et l’embarcadère de Montfaucon correspond à l’ancien port communal en partie aménagé lors des Grands Travaux du Marais poitevin.
Le village conserve encore un petit patrimoine rural (four à pain, ponne, boulite, queue de bac…).