Randonnée Mélusine au bord de la Sèvre
Détail de l'itinéraire
Description
Bonne randonnée et n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul à emprunter les sentiers que vous allez parcourir. Nous vous invitons donc à respecter la nature : évitez de cueillir les fleurs et les plantes, ne laissez aucun détritus derrière vous, respectez les lieux habités, restez sur les sentiers, maintenez les chiens en laisse.
Randonnée Mélusine au bord de la Sèvre
Distance :12,0 km
Votre itinéraire
Étape 1
Échiré (Eschiré en 1218) tient son nom de Scauriacum, domaine du galloromain Scaurius. De nombreux vestiges et sarcophages mérovingiens, aujourd’hui disparus, attestent de cette ancienne existence. L’église du XIXe siècle domine la vieille et célèbre laiterie dont le beurre est apprécié par toutes les grandes tables européennes.
Étape 2
Le château de la Taillée et ses deux pigeonniers défensifs du XVIIe siècle sont accessibles par un aller-retour de 500 m. Construit en 1566 par les de Gascougnolles, le château de la Taillée ne se visite pas. Les pigeonniers, classés monuments historiques, présentent un toit de pierre, de petites fenêtres au sommet et, à la base, des trous de couleuvrine pour la défense.
Étape 3
La concavité d’un méandre dévoile un point de vue sur la vallée de la Sèvre.
Étape 4
Impressionnant château-fort du XIIIème siècle attribué à la légendaire fée Mélusine, au coeur des luttes entre France et Angleterre, il interdisait la traversée de la Sèvre Niortaise, frontière sud des seigneurs de Parthenay-Larchevêque. Une barbacane suivie d’une basse-cour et d’un pont-levis à treuil mène au château qui possède encore six tours intactes différentes (Portal, Bois-Berthier, Double, Saint-Michel, Moulin et Grosse Tour) : rondes ou à bec ; voûtées en berceau brisé, en croisées d’ogives ou en coupole percée d’un oculus ; cheminées monumentales ; vastes niches d’archères ; latrines. Elles sont reliées par un couloir (une gaine) éclairé de rares meurtrières. Le Coudray-Salbart fait l’objet d’importants travaux de restauration et est ouvert une partie de l’année.
Étape 5
Le château du Coudray-Salbart est intimement lié au destin de Mélusine, la fée bâtisseuse du Poitou.
Quant au lavoir, situé à ses pieds, il est hanté par la fée lavandière qui fait sa grande lessive à l’abri des regards. Qu’une autre femme s’aventure avant l’aube à étendre ses draps dans l’eau froide et elle est écartée à grands coups de battoir !
Étape 6
Le manque d'eau, une question sensible au début du XVIIIè s., conduit à l’aménagement de plusieurs fontaines publiques dans les villes et villages entraînant la suppression progressive des puits et des porteurs d’eau. La borne-fontaine avec balancier et robinet s’avère plus pratique que les puits à treuil, mais, à partir de la fin du XIXè s., certaines sont détruites pour les impératifs de la circulation automobile.
Étape 7
Le lavoir est un lieu de convivialité où se rencontrent exclusivement les femmes du village.
On s’y dispute parfois les places, mais aussi on s’y entraide. On s’y échange les nouvelles, les bavardages y vont bon train : « Le seul salon où l’on cause ! ». Les petits secrets de famille s’y révèlent : « Toute la vie intime se lit dans le linge ». D’où l’expression « Laver son linge sale en famille ». Les jugements d’autrui ou les rivalités y favorisent souvent la médisance servie par un vocabulaire redoutable. Le volume sonore des voix, ainsi que celui des battoirs en pleine action suscitent parfois les plaintes des habitants du voisinage, mais les rires et la familiarité des lavandières contribuent à nourrir la communauté de village.
Étape 8
La ferme de Milan construite à l’emplacement d’une villa galloromaine dite “villa Milon”, donnée par Clovis en 567 aux moines de Saint-Maixent et qui fut à l’origine de la première forteresse du Coudray.
Étape 9
L'ancien manoir féodal, tenu en 1678 par l’écuyer Jacques de Liniers, est transformé en logis à la fin du XIXème par Monsieur Fouquet de Massogne ; le pigeonnier de 1720 ayant été conservé.
Les dépendances du château ont renfermé la collection de voitures anciennes de l’entrepreneur de transport Roger Baillon décédé à Brûlain en 1996. L’épave d’une Talbot T26 Grand Sport ; une Ferrari 250 GT spider California, jadis propriété d’Alain Delon ; trois coach Delahaye, modèles d’après-guerre type 235 élaborés dans les ateliers du carrossier de Levallois, Henri Chapron ont été mises aux enchères en 2015, lors du salon Rétromobile à Paris.
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