Cité en 1100, Prissé est divisé en deux communes en 1790 : Prissé-le-Petit et Prissé-le-Grand. Ce dernier est ensuite partagé entre plusieurs villages à la fin du XIXème siècle, tandis que Prissé-le-Petit, redevenu Prissé, fusionne avec La Charrière en 1972. La Charrière, mentionnée en 1243, est coquettement assise dans un petit vallon et traversée par le ruisseau des Alleuds et du Puits-Neuf. Avant 1880, elle est en grande partie plantée en vignes produisant un vin de la même qualité que celui de La Foye-Monjault. En 2018, Prissé-la-Charrière s’unit avec Belleville, Saint-Etienne-la-Cigogne et Boisserolles pour former la commune nouvelle de Plaine d’Argenson et en devient le chef-lieu.

Que voir à Prissé-la-Charrière ?


01. Le tumulus de Péré (fermé au public)

À quelques lieux du centre-bourg de Prissé-la-Charrière, perdu au cœur d’un bois, non loin du château éponyme, cet édifice mégalithique privé rarement ouvert au grand public, long de 100 mètres et large de 20, est un ensemble funéraire inviolé depuis plus de 6.000 ans. Même les gallo-romains, qui prélevaient ses pierres pour fabriquer de la chaux, n’ont pas détruit sa structure !

La construction de ce tumulus long, élevé par les premiers agriculteurs et éleveurs de l’Humanité, fréquent sur la façade atlantique, s’est échelonnée au moins en trois temps sur 400 ans. Cité pour la première fois en 1840 comme monument anthropique (fait par l’homme), il est fouillé depuis 1995 par des spécialistes européens du mégalithisme et reconstitué en 3D à partir de 2017. Difficile d’imaginer à l’origine un tertre recouvert par la forêt qui sera patiemment excavé pour permettre de mettre au jour cette nécropole néolithique bâtie en pierre sèche et en terre probablement par des maçons spécialisés exerçant à plein temps dont certains auraient pu faire office d’ingénieur.

En 2018, 80 à 95 % du travail est réalisé. Qu’on découvert jusqu’ici les archéologues ? Trois chambres sépulcrales ; des tombes individuelles et collectives ; des ossements d’adultes, d’enfants et de nouveau-nés ; des céramiques en offrande…
Ce lieu, aujourd’hui camouflé derrière les arbres, illustre grandeur nature le Néolithique, période fondamentale de l’histoire de l’Humanité au cours de laquelle l’Homme se sédentarise et construit des monuments funéraires imposants.

02. L’église Saint-André

Ce sanctuaire, bâti au XIIème siècle et pouvant apparemment accueillir jusqu’à 1000 fidèles, est endommagé lors des guerres de Religion. Suite à l’effondrement de deux travées, il est reconstruit totalement au XIXème siècle dans un style roman un peu mélangé grâce, entre autres, au produit d’une loterie.

03. Le château de Péré

Le logis du début du XIXème siècle est construit à l’emplacement d’une annexe de l’ancien château. Il est doté d’un grand escalier principal en noyer, est précédé d’un pavillon en forme de pigeonnier et trône dans un parc boisé. En 2018, sont classés arbres remarquables deux platanes vieux de trois siècles et hauts de 50 mètres.
Ce petit coin de paradis bucolique est le lieu idyllique où se déroule en juin et en octobre la Fête des plantes et du jardin.

04. Le parc communal

Vaste espace de 6 hectares environ, généreusement arboré, lieu de vie et espace de loisirs (terrains de football et de tennis, city stade, boulodrome, jeux) et de rencontres culturelles.

Autre curiosité à voir :

  • Le parc de La Charrière

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