Étape 1
Ce village, composé de six hameaux, tire son nom de frêne (faia), confirmant ainsi qu’à la fin du XIème siècle, La Foye était couverte de bois, surtout de hêtres. Ce mot devient ensuite Faya Monacalis, la hêtraie des moines, puis plus tard La Foye-Monjault. Dès 1080, les religieux défrichent pour cultiver céréales et raisins. Le village produit longtemps le plus célèbre des vins du département, le vin de la bouche des rois, consommé à la cour des monarques de France (François 1er, Henri IV) et d’Angleterre.
Étape 2
La Roche-Aynardi est mentionnée pour la première fois en 1287. Mais, son nom est certainement apparu entre le IXème et Xème siècle à une période où on s’établit sur les hauteurs pour des raisons défensives et son fondateur se nommait Enard. Située au cœur d’une plaine calcaire, la commune rurale culmine à 40 m.
Sur cette route, sur votre gauche, vous verrez une plantation de chênes truffiers et le vignoble donnant la "cuvée des aïeux" avec son cépage Négrette. La Négrette est un cépage rouge, elle produit des vins de couleur très sombre, peu acide et richement aromatique. Fraise, réglisse, violette et fruits noirs sont les odeurs qui en sont associées.
Étape 3
Située à la pointe méridionale du canton de Frontenay-Rohan-Rohan, dans un cadre champêtre, en lisière du Marais Poitevin, la commune, constituée de trois hameaux, est nichée dans la vallée de la Courance, affluent de la Sèvre Niortaise. La seigneurie, citée pour la première fois en 1093, est rattachée à l'élection de Saint-Jean-d'Angély et à la généralité de La Rochelle.
Étape 4
Ce chemin est la limite entre les communes de Vallans et la Foye Monjault. Il suit la ligne de crête.
Étape 5
Nom évocateur rappelant de grands crus dans d’autres vignobles célèbres. Le fief était aussi jadis un vignoble.
Étape 6
A droite, la Mothe et le bois de la Foye à l’horizon. La Mothe désigne un tertre artificiel surélevant une colline ou une butte. Sur la hauteur, se dressait en général un fort en bois au Moyen Age. Pendant la seconde guerre, le lieu a été utilisé par les Allemands comme observatoire. Près de la Mothe, François 1er, amateur du vin de la Foye aurait dit-on possédé un clos à Limouillas*. Sur la gauche, au Fief du Peu, commune de Granzay, subsistent quelques vignes.
*Limouillas (limos = orme) ancienne forêt d’ormes.
Étape 7
La brousse ou broussaille est une zone recouverte de végétation basse (ronces, arbrisseaux, épines...), et de grandes herbes, souvent inextricables.
Étape 8
Fief aux Chèvres, il s’agit ici de la femelle du chevreuil, grand gibier, objet de chasse à courre. Richard Coeur de Lion y vint deux fois en 1181 et 1184. Gibier toujours présent en lisière de bois, vous pouvez voir des constructions en bois où se postent les chasseurs.
Étape 9
C'est un mot d’origine celtique qui désigne une vallée. En jargon, c’est une vallée sèche remblayée partiellement, et la plupart du temps cultivée.
Étape 10
Vous êtes au point culminant de la Foye Monjault (73 m). A gauche vue sur la vallée du Mignon. A l’horizon, direction Sud-Ouest, on aperçoit les éoliennes de Boisseuil.
Étape 11
Fief de la Croix Nue signifie carrefour de nombreux chemins et absence d’arbre et de bois. Fief essentiellement autrefois planté en vignes dont il en subsiste encore quelques unes.
Étape 12
Le Bois des Loges se situe dans la commune d'Usseau. Lieu de passage entre la plaine d’Aunis, le Marais Poitevin et la mer, Usseau dérive de Ussena signifiant une butte plantée de vignes. Les loges étaient des huttes ou cabanes de branchages que bâtissaient les bûcherons pour s’y abriter.
Étape 13
“Plante” en Champagne et en Bourgogne signifie vignoble. On pense que ce fief fut le premier défriché lors de la création du Prieuré de la Foye Monjault par les moines bénédictins venant de la Bourgogne en 1077. La cantine de la Plante aux Moines a été restaurée en 2006. Vous pouvez la découvrir par un aller retour sur le petit chemin qui y conduit.
Étape 14
Ce grand fief était d’après la carte Napoléonienne, entièrement planté en vignes, disparues suite à l’attaque du phylloxéra en 1880.
Étape 15
L’ancien prieuré Saint-Simon et Saint-Jude : Le monastère bénédictin est donné en 1077 à l’abbaye Saint-Jean-de-Montierneuf de Poitiers par le comte de Poitou. Sa chapelle sert d’église paroissiale. En partie détruite à la Révolution, elle est acquise par un particulier. Le sanctuaire actuel et son clocher-mur sont élevés au même endroit au XIXème siècle.